D’où je viens
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours eu à cœur de veiller au bien-être de mon entourage, jusqu’à anticiper les besoins des autres et à en oublier les miens. Du coup, je me sentais souvent en décalage, peu considérée, mal comprise voire utilisée : donner pour être aimée, reconnue et en sécurité faisait de moi une mendiante. J’ai toujours été celle à qui naturellement on venait se confier, demander du réconfort ou des conseils. L’altruisme, l’empathie et la compassion sont des valeurs profondément ancrées dans ma nature.
Je cherchais ma nourriture à l’extérieur de moi : je pouvais me passionner pour un domaine, une activité, une cause et m’y jeter à corps perdu. Puis l’intensité de la nouveauté passée, je m’ennuyais ferme et je regardais déjà vers quoi je pourrais me tourner, et ainsi relancer la machine à se sentir vivant !
Les bons côtés, c’est que dans ce style de vie, vous vivez des choses très intenses, positives ou non et que vous apprenez à vous battre. Vous vivez aussi plusieurs vies : j’ai fait toutes sortes de métiers, de scripte TV à chef de projets en passant par l’entreprenariat dans le coaching, toujours menée par mes intérêts du moment. La mauvaise nouvelle, c’est que vous vous épuisez, vous ne vous y retrouvez pas et vous êtes ballotés au gré des circonstances de votre vie. Quelques psychothérapeutes m’ont aidé à traverser ces périodes de profonde détresse, sans pour autant que je n’arrive à saisir la raison de cet état.
Il m’a fallu expérimenter beaucoup sans tout comprendre, en reportant mes déceptions sur les autres, sur le destin, sur « la faute à pas de chance ». Je n’avais aucune idée de ma valeur ni de mes responsabilités envers moi-même. Je sentais bien qu’il fallait que je continue, que je devais comprendre, qu’il y avait un trésor à découvrir, un mystère à explorer.
Je m’accrochais à l’image de ces gens qui, malgré la dureté de leur vie, ont ce sourire qui vient de l’intérieur. Je voulais être une Simone Veil, une Sœur Emmanuelle ou un Bouddha…
Puis un jour, c’est le déclic… Il y avait eu déjà plusieurs signaux pour me mettre sur le bon chemin, mais je ne savais pas encore les lire. Il m’a fallu un uppercut pour m’ouvrir les yeux. C’est mon ancien boss qui s’est chargé de me le donner, quand il m’a dit pour conclure un de nos entretiens habituellement houleux « Ton problème c’est que tu n’as pas de savoir-être ! ». Wow !… Bien sûr que dans sa bouche, ça n’avait rien de métaphysique, mais pour moi ça a fait tilt : Je ne sais pas ÊTRE, je ne sais que FAIRE…
La voilà, la clé, apprendre à ÊTRE… Le moment était venu. Je pouvais enfin comprendre. Plonger dans les profondeurs, aller éclairer les endroits les plus obscurs de mon âme, me libérer de tout ce qui n’était pas à moi, de tout ce qu’on m’avait fait porter, de tous les mensonges que j’avais entassés pour me protéger de mes peurs, découvrir ma valeur, prendre à 100% la responsabilité de ma vie et me rencontrer enfin.
En quelques mois, j’ai quitté mon job, mon compagnon, j’ai écouté mon cœur, j’ai fait confiance à mon intuition, je me suis mise à méditer quotidiennement, je me suis formée au magnétisme, au tarot, j’ai fait le job, déconstruction de ma structure bancale et sombre et reconstruction d’un intérieur solide et lumineux, en étant accompagnée par une thérapeute qui m’a montré le chemin. J’ai beaucoup pleuré aussi!
Aujourd’hui, j’ai trouvé la source du sourire intérieur. Je ne suis pas devenue un Bouddha mais je navigue en mer calme, fini les montagnes russes. Et quand les éléments viennent à se déchainer, je sais maintenant affaler les voiles, me mettre à l’abri d’une crique et regarder passer le grain, en ayant la plus intime des convictions d’être à ma juste place…
Après ce périple, j’ai toujours à cœur de donner et de veiller au bonheur des autres, c’est ma nature profonde, mais je le fais en conscience, dans un équilibre juste et sain et cela fait toute la différence. Ainsi, j’ai créé le programme d’accompagnement Moi d’abord ! pour aider celles et ceux qui se sont oubliés dans une vie qui ne leur correspond pas à se libérer de leurs blocages, à se reconnecter à leurs besoins et oser vivre pleinement leur vie
Ma vie en dehors de mon métier, j’aime :
Alexandra
Julie
Alexandre